WhatsApp : what else ?

  • Avis d’expert
  • 13/11/2022

Les nouvelles conditions générales d’utilisations de WhatsApp bousculent quelque peu les idées reçues de l’application qui, pour résumer objectivement la démarche, contourne le RGPD pour exploiter par votre consentement, la donnée collectée de vos échanges.

Cette dernière sera transférée à Facebook (propriétaire de WhatsApp) qui pourra les revendre aux annonceurs à fin d’affiner le profilage publicitaire que vous retrouverez dans vos réseaux sociaux.

C’est le moment de prendre conscience une bonne fois pour toutes que le gratuit sur internet a un prix. Celui de votre vie privée et in fine de votre libre arbitre de consommateur.

À usage professionnel, il n’y a pas plus irresponsable et peu professionnelle de proposer une conversation WhatsApp avec un client ou un partenaire, et à deux titres. D’une part vous ne pouvez pas garantir la confidentialité de l’échange et ce dernier est dénué de toute souveraineté.

Constat fait que les applications du GAFAM et les autres, quand elles sont gratuites, elles ont un prix : vous ou celui de votre activité professionnelle.

Alors que reste-t-il pour échanger en toute confiance, de façon professionnelle et sans jamais avoir la surprise de retrouver son propos là où on ne voudrait pas le voir ?

Dans le monde numérique et particulièrement tout ce qui relève de l’usage d’internet, la gratuité n’existe pas. Et si votre porte-monnaie restait intègre avec WhatsApp et autres consœurs, c’est votre étique et votre devoir de réserve qui en payaient le prix.

La mauvaise nouvelle, c’est que désormais, téléphoner gratuitement et en confidentialité ce n’est plus possible et cela n’a jamais été possible d’ailleurs ! La bonne nouvelle est qu’il existe désormais quelques solutions, payante certes, mais financièrement accessible et conviviale.

Cocorico, la France a quelques pépites comme Olvid, récemment certifiées par l’ANSSI et qui pour 48 € par an vous permet de faire vos SMS et vos appels téléphoniques avec un niveau de confidentialité très honorable.

Il est concurrencé par Threema, le Suisse qui pour un peu moins cher peut aussi vous offrir le service en détention, c’est-à-dire que le serveur est chez vous si vous avez peur de tout ! On oublie chaleureusement Signal ou Télégram, parce que c’est gratuit !

Compléter vos échanges par TIXEO, le petit français de Montpellier qui offre lui une visioconférence certifiée elle aussi par l’ANSSI et surtout compatible avec tous les systèmes mobiles et systèmes d’exploitation de la planète. À partir de 1 800 € par an et pour 10 sièges, vous pouvez y inviter vos clients et arrêter de partager vos stratégies de défense avec les Chinois au travers de Zoom ou aux Américains avec Teams !

Et pour compléter votre offre, rajoutez 12 € par mois et vous pourrez chiffrer toutes les pièces jointes de vos emails sans que vos destinataires soient obligées de s’abonner à quoi que ce soit. Vous aurez enfin la traçabilité de vos échanges, le contrôle des droits accordés sur vos fichiers et tout ça en 2 cliques depuis Outlook. C’est l’offre Seald, le petit français qui solutionne enfin la messagère chiffrée. Ultra agile, facile et cet ensemble vous mettra enfin dans la conformité du RGPD (Art. 32 — Obligation de sécurisation du système d’information).

Si dans un élan d’investissement vous décidez enfin de protéger l’ensemble de votre SI avec des solutions de dernières générations, l’offre Checkpoint en MSSP (Management Service Security Provider) protège votre réseau interne, votre wifi, vos téléphones, tablettes et bien sûr ordinateurs à partir de 140 € par mois et pour 5 utilisateurs ou 10 terminaux.

Dès lors, s’équiper en cyber sécurité devient enfin supportable financièrement avec un niveau d’efficacité très nettement améliorée. L’ensemble vous apportera un confort d’exploitation, contribuera à professionnaliser vos échanges avec vos clients et surtout, protégera votre activité d’un ramsomware malveillant ou d’une fuite de données inattendue tout en vous permettant de respecter au mieux le RGPD avec 2 cliques.

Par Frans Imbert-Vier, CEO UBcom

Voir aussi